Le festival des imaginaires techniques 26, 27, 28 juillet 2024 à Mellionnec (22)
la machine dans le jardin
L’edition 2023

L’edition 2023

Les intervenant·es
et l’équipe de l’édition 2023

Paul Landauer est architecte, HDR, professeur à l’École d’architecture de la ville et des territoires Paris-Est, où il dirige la filière de master « Transformation ». Il est également directeur du laboratoire OCS-AUSser (UMR CNRS 3329). Il est notamment l’auteur de L’architecte, la ville et la sécurité (PUF, 2009), L’invention du grand ensemble (Picard, 2010) et Émile Aillaud (Éditions du Patrimoine, 2011, avec Dominique Lefrançois). Ses recherches portent actuellement sur la réparation, la ruine et l’architecture du stock. Il prépare la publication de deux ouvrages : Les architectures de la réparation et Le grenier et la tombe. Il est par ailleurs associé de l’atelier d’architecture Füzesséry-Landauer. 


Frédérique Mocquet est architecte, docteure en architecture, urbanisme et aménagement et maîtresse de conférences à l’École d’architecture de la ville et des territoires Paris-Est. Elle est membre permanent de l’OCS AUSser (UMR 3329 du CNRS) et membre associée du LLSETI (axe Humanités environnementales) de l’Université Savoie Mont-Blanc. Elle participe avec ce laboratoire à la chaire MIRE (Montagne Infrastructure Risques Environnement). Ses travaux en histoire de l’aménagement, aux interactions des disciplines de l’espace, des études visuelles et de l’histoire environnementale, portent notamment sur les représentations photographiques du paysage et les rôles que celles-ci jouent dans les politiques publiques et les projets d’aménagement du territoire. 


Fanny Lopez est historienne de l’architecture et des techniques (doctorat Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Professeure HDR à l’ENSA Paris-Malaquais et co-directrice du LIAT.  Ses activités de recherche et d’enseignement portent sur l’impact spatial, territorial et environnemental des infrastructures énergétiques et numériques, ainsi que sur les imaginaires techniques associés. Ses ouvrages : Le rêve d’une déconnexion. De la maison autonome à la cité auto-énergétique (Ed. La Villette, 2014, traduit chez Manchester University Press, 2021) ; Les territoires de l’autonomie énergétique: espaces, échelles et politiques (Iste et Wiley 2019), L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires (Ed.Métis Presses2019), À bout de flux (Ed. Divergences, 2022), Le feu numérique : spatialité et énergie des data centers (Ed.Métis Presses2023). Prix 2011 de la thèse sur la ville (Aperau, Certu, Puca, SFU), Prix 2021 de l’Association académique pour la recherche historique et sociologique dans le domaine de l’énergie. En 2023 elle co-crée et co-dirige le festival sur les imaginaires techniques (à Mellionnec) : La machine dans le jardin. 


Alexandre Monnin est enseignant-chercheur, directeur scientifique d’Origens Medialab et directeur du MSc “Strategy & Design for the Anthropocene” (ESC Clermont BS x Strate Ecole de Design Lyon). Auteur d’une thèse sur la philosophie du Web, passé par l’Institut de recherche et d’Innovation du Centre Pompidou, ancien chercheur chez Inria et initiateur du DBpedia francophone, il a travaillé une quinzaine d’années dans le numérique. Depuis 7 ans, il réfléchit aux enjeux de la redirection écologique, un courant qu’il a co-initié avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar. Il a récemment co-écrit Héritage et Fermeture (avec E. Bonnet et D. Landivar, Divergences, 2021), co-édité Ecologie du Smartphone (avec Laurence Allard et Nicolas Nova, Le Bord de l’Eau, 2022), ainsi que Politiser le renoncement (Divergences, 2023). 


Cara New Daggett est professeure en sciences politiques à l’université Virginia Tech,  où elle travaille sur l’écologie politique féministe. Elle s’intéresse en particulier à la politique de l’énergie à l’ère des bouleversements planétaires.Elle a publié Pétromasculinité. Du mythe fossile patriarcal aux systèmes énergétiques féministes (Wildproject, 2023). 


Diplômée en cinéma (Université de Saint Denis – Paris 8 ; la FEMIS), en théâtre (Conservatoire de Paris, XX), et en médiation culturelle (Université d’Aix-Marseille), Oona Spengler construit un parcours au croisement de plusieurs disciplines. Elle est réalisatrice de documentaires, sous toutes les formes : film, installation, radio, livre. Elle enseigne le documentaire à l’Université de Brest (UBO), et à l’INSEAC (Institut National Supérieur d’Education Artistique et Culturelle). Elle accompagne des créations collectives – elle intervient en milieux pénitentiaire, psychiatrique, médico-social, auprès de demandeur.deuse.s d’asile et dans les établissements scolaires. Elle travaille aussi comme comédienne, et fait entendre des textes littéraires par la lecture à voix haute (en festivals, à la radio, en bibliothèque). Elle est également traductrice et a notamment traduit Kae Tempest en français.


Jeanne Guien est docteure en philosophie et chercheuse indépendante. Elle consacre ses recherches à l’histoire de la société de consommation et de l’obsolescence. Elle conduit également des expériences de recherche-action concernant les biffins (récupérateurs de rue en Ile-de-France), le freeganisme (récupération alimentaire), la collecte municipale des déchets. Elle anime également une émission radio et un blog sur Médiapart afin de médiatiser certains enjeux sociaux et politiques liés au déchet : condition de travail des éboueurs et des biffins, politiques d’ « économie circulaire », injustices environnementales en France, répartition inégale de l’étiquette « écologiste » dans les luttes et les mouvements sociaux. Elle a récemment publié Le consumérisme à travers ses objets (2021) et Une histoire des produits menstruels (2023) aux éditions Divergences. 


Utopiste des grands chemins, philosophe, diplômée de lettres modernes et docteure en philosophie politique, Alice Carabédian travaille à une reconceptualisation de l’utopie politique au sein de la science-fiction contemporaine. Ses recherches polymorphes tissent des liens avec des artistes, chercheurs, auteurs, militants. Elle a publié Utopie radicale, Par-delà l’imaginaire des cabanes et des ruines (Le Seuil, 2022), Prix Essai du festival L’Ouest hurlant (2023) et finaliste du Grand Prix de l’Imaginaire (2023). En 2023 elle co-crée et co-dirige le festival sur les imaginaires techniques (à Mellionnec) : La machine dans le jardin. 


Isabelle Cambourakis, enseignante, éditrice et chercheuse indépendante, travaille depuis 2010 sur la sociohistoire des luttes et des mouvements sociaux et a publié plusieurs articles consacrés aux liens entre écologie et féminisme dans les années 1970 et 1980 en France.
Elle a créé en 2015 la collection féministe « Sorcières » aux éditions Cambourakis.
Elle a notamment co-écrit Retour à la Hague. Féminisme et nucléaire avec Xavière Gauthier et Sophie Houdart.


Denys Moreau, est né en 1986 en Normandie. Il apprend à dessiner en cours de biologie, principalement dans les marges. Après avoir travaillé durant quelques années dans l’agriculture, et planté quelques milliers de pieds d’épinards en vallée de Seine, il se consacre au dessin et à l’illustration. Régulièrement, il auto-édite des petites histoires avec les Éditions de la sieste (leseditionsdelasieste.com), collabore avec le site de littérature Les cahiers du bruit et dessine pour la Confédération Paysanne. Son site web : denysmoreau.com


Juliette est professeure des écoles dans une classe multi-niveaux d’une école rurale. Elle utilise une presse typographique avec des élèves de 5 à 8 ans. Quelques années de maraîchage et une pratique assidue de la couture lui ont appris à aimer les techniques simples et le temps qu’elles prennent.


Après des études de lettres, de cinéma et de mise en oeuvre de projet culturel, Élise Feltgen devient libraire, à Rouen, puis à la librairie Le Temps qu’il fait à Mellionnec. Après une incursion dans l’édition (La Robe noire), elle participe également à la rédaction du site Les cahiers du Bruit, et du fanzine CommunE Ouragan. En 2023 elle co-crée et co-dirige le festival sur les imaginaires techniques (à Mellionnec) : La machine dans le jardin. 


Après des études d’anglais et de philosophie politique, Robin Kerguillec devient libraire à Rouen, puis à la librairie Le Temps qu’il fait à Mellionnec. Après une incursion dans l’édition (La Robe noire), il participe également à la rédaction du site Les cahiers du Bruit, et du fanzine CommunE Ouragan. En 2023 il co-crée et co-dirige le festival sur les imaginaires techniques (à Mellionnec) : La machine dans le jardin.